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Malouinière de la Ville Bague
Dans un cadre magnifique à quelques encablures de Saint-Malo, vous découvrez cette demeure du temps des riches armateurs malouins. Elle a été bâtie en 1715 à l’emplacement d’un manoir plus modeste. Construite en pierres de pays enduite de crépi, la Ville-Bague présente toutes les caractéristiques d’une malouinière : le logis central, encadré de deux ailes latérales en léger retrait, présente sept travées ; les chaînes d’angle, les encadrements de fenêtres et de portes sont en granit ; la toiture remarquable est ornée de faîtières et surmontée de cheminées monumentales. Elle est située dans un parc dont le mur d’enceinte fait trois kilomètres. La demeure possède en son sein une chapelle (Sainte-Sophie) construite en 1660, semi-enclose car possédant deux entrées : une côté demeure et une côté rue ouverte aux habitants, avec un plafond en forme de coque de navire inversée, un dallage en marbre de Carrare du XVIIIème siècle et un magnifique retable.
Il y a également un pigeonnier, signe extérieur de la richesse. Rare à son époque, car carré, construit lui aussi en 1660 et surélevé en 1715. Un perron permet d’accéder à la porte principale de la bâtisse qui a conservé son décor d’origine, notamment le salon ou vous pouvez découvrir une tapisserie de 1820 représentant l’arrivée de Pizarre chez les Incas (pièce restaurée par les Beaux-Arts à Paris).
Ce domaine appartenait initialement aux Magon de La Chipaudière jusqu’en 1676. Il fut acheté par Julien Eon et revendue à Guillaume Eon son neveu en 1715. Cette famille de riches négociants malouins conserve la propriété jusqu’à la Révolution. Le Marquis Jonathas de Penfentenyo dont le nom breton fut traduit par Cheffontaines, devint propriétaire de La Ville-Bague en 1726 par son mariage avec Julie Marie Eon du Vieux Chastel. Avec la Révolution, la maison est abandonnée par ses propriétaires émigrés. Ils conservent malgré tout la propriété de cette demeure jusqu’en 1820. A cette date elle passa aux familles de Trevelec, du Bourg et Esnoul Le Senechal (maire de Saint-Coulomb de 1935 à 1945). Il l’occupa de 1892 à 1946. Elle fût également propriété des familles Avenard et Barbezat et c’est en 1975 qu’elle devint la propriété de la famille Chauveau.
Vous êtes à moins de 5 mn de trois malouinières : la Ville-es-Treux, la Fosse-Hingant, la Motte-aux-Chauff ainsi que le Vieux Chatel et le Plessis-Bertrand.