- Mairie
- Cadre de vie
- Économie
- Vous êtes
- Événements
- Découvrir
- Liens utiles
Malouinière de la Grande Gatinais
Le terme de Gâtine signifie terre inculte. Non loin de Saint-Vincent, au lieu-dit La Gâtinais ont été édifiées quatre gentilhommières, la Haute et la Basse Gâtinais (XVIème siècle), la Petite et la Grande Gâtinais (XVIIème et XVIIIème siècle).
Une jolie allée de 200 mètres, bordée de tilleuls, laisse deviner une malouinière datant du XVIIéme siècle : la Grande Gâtinais. Cette allée qui se nomme localement « rabine » est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH).
Vers 1700, cette propriété appartenait à Henri Amelot.
La Grande Gâtinais est une malouinière qui se situe à droite d’un manoir bâti deux siècles auparavant. Il possède dans sa partie supérieure les trous caractéristiques des pigeonniers.
La malouinière possède une avancée en encorbellement autour de la porte centrale sommée d’un fronton surbaissé, de hautes cheminées et des lucarnes. A l’entrée du parc, on voit encore la structure de l’ancienne orangerie. Près d’un ruisseau alimentant un plan d’eau, se trouverait l’entrée d’un souterrain creusé pendant la Révolution. Il aboutirait à la Ville-és-Offrans.
Fouché aurait résidé à la Grande Gâtinais épisodiquement. Mais sa police surveille attentivement les environs de la malouinière après l’attentat de la rue Saint Nicaise contre Napoléon. En 1808 la région était toujours un centre actif en lien avec l’émigration. Le groupe de La Correspondance des Princes a été arrêté dans le voisinage.
Cette malouinière fut habitée avant la seconde guerre mondiale par une famille anglaise. Depuis la fin de la guerre, elle appartient successivement aux familles Jissis, Falezan et Lesage. En 1969, elle change de propriétaire. Elle appartient depuis cette date à la même famille qui a entrepris d’importants travaux de restauration.
Vous êtes à moins de 5 mn de la malouinière de la Ville-ès-Offrans, de la Chapelle Saint Vincent et du Tangon.